Un bref aperçu sur le neuvième Imam Muhammad al-Jawâd (P)

Imam Muhammad al-Jawâd (a)  ou Imam Muhammad Taqî (a), Muhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja’far, connu sous le nom d’al-Jawâd, est le neuvième Imam des chiites duodécimains. Il est né en l’an 195 H. à Médine; et a été tué à l’âge de 25 ans,  par Mu’tasim  . Il est enterré à Bagdad- Kazumiya à côté de son ancêtre Imam Musa Al-kazim  (as) .Après le martyre de l’Imam ar-Ridâ (a), certains chiites ont pris son frère, Abd Allah, pour l’Imam suivant. D’autres ont rejoint les Waqidites. Mais la plupart ont admis l’imamat de son fils, l’Imam al-Jawâd (a), malgré son jeune âge.Son époque fut très sensible. Il était donc en relation avec les chiites par l’intermédiaires de son représentant.Les débat juridique et théologique de l’Imam al-Jawâd (as) notamment à propos des thèmes comme le pèlerinage de hadj, et la Loi concernant le « vol », sont très connus.Ses titres et sa lignéeMuhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja’far b. Muhammad, est le neuvième Imam des chiites duodécimains, connu sous le nom de l’Imam al-Jawâd (as). Son père est l’Imam Ali ar-Ridâ (as), le huitième Imam chiite, et sa mère Sabika une fille issue de la famille de Mariya Qibtiyya- une des épouses du Prophète (s). Précisons que dans certaines sources, le nom de sa mère est mentionné : Khayzarân ou Rayhâna.Son titre est Abû Ja’far, et dans certaines sources on l’a nommé Abû Ja’far ath-Thânî, afin de ne pas le confondre avec Abû Ja’far al-Awwal, c’est à dire Imam Muhammad al-Bâqir (as) .Son surnom le plus connu est al-Jawâd, mais il en a d’autres comme : Taqî, Murtadha, Radhî, Mukhtâr, Mutawwakkil et Muntajab .Sa naissance et sa mortL’Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), parfois nommé al-jawâd (le magnanime) ou Ibn ar-Ridâ  est le fils du huitième Imam.  il est né le 10 Rajab en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi’ites, est mort martyr le 29 Dhul Qi’dah en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma’mûn, sur l’instigation du calife Abbasside Mu’tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand père, le septième Imam, à Bagdad-  Kâzimayn.Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.Ma’mûn l’appela à Baghdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l’Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l’Imam, à la fois de l’extérieur et de l’intérieur de sa famille.L’Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Ma’mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu’à la mort de Ma’mûn. Quand Mu’tasim devint calife, il appela l’Imam à Bagdad, et comme on l’a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.Malgré son très jeune âge, l’Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour, et alors qu’il regardait d’autres enfants jouer, le Calife al Ma’mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s’enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd(as). Al Ma’mûn le regarda avec intérêt et lui dit : « Pourquoi ne t’es-tu pas enfui comme les autres gosses ? « L’Imam al Jawad(as) répondit : « Le chemin n’est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n’ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C’est pour cela que je n’ai pas bougé. » Al Ma’mûn fut très intrigué de la logique d’un si jeune enfant et lui demanda comment il s’appelait L’Imam(as) répondit : « Je m’appele Mohammed ibn Ali ar-Reza ! » L’Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent. Il avait l’habitude de monter sur son cheval en apportant de l’argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L’Imam répondit à tout ce qu’on avait demandé et tout le monde fut satisfait . Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L’Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l’époque il n’avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n’est pas inhabituel chez les Ahl-al-Bayt. Le Calife Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l’Imam après l’avoir soumis à une épreuve très difficile ; cet événement est bien connu dans l’histoire. Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l’époque et bien sûr l’Imam al Jawad(as). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim). Yahia ibn Akhtam lui posa la question : « Que dis-tu concernant un croyant en état d’Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ? » L’Imam(as) répondit : « A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l’interdiction de tuer l’animal ou non ? L’a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L’homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L’animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L’homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l’Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ? Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels ils n’avait pas pensé qu’il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l’Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l’Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis. Mort de l’Imam (as) Al Mou’tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu’était l’Imam al Jawad(as) et les Ahl’ul Bayt en général. Il ordonna à son neveu Ja’far de faire mourir l’Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d’empoisonner son mari de la même manière que l’avait été l’Imam ar-Reza(as) ce qu’elle fit. Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l’an 220 de l’Hégire.Ses enfantsSelon Cheikh al-Mufîd, l’Imam al-Jawâd (a) a eu quatre enfants appelés :Ali (Imam al-Hâdî (a)) Mûsâ Fâtima AmâmaCependant, selon certaines sources l’Imam (a) avait trois filles nommées :Hakîma Khadîja Umm KulthûmWaqifitesLes Waqifites étaient une autre secte active, contemporaine avec l’Imam al-Jawâd (a). Ils se sont arrêtés sur l’imamat de l’Imam Mûsa b. Ja’far (a) et n’ont pas accepté l’imamat de l’Imam ar-Rida(as). Lorsque l’Imam al-Jawâd (a) a été interrogé sur le sujet de prier derrière les Waqifites, il (a) a interdit aux chiites de le faire.ZaydismeLes Zaydites étaient un autre groupe contemporain avec l’Imam al-Jawâd (a) qui constituaient une autre ramification des chiites. Leur animosité contre le chiisme duodécimain et leur calomnie contre les Imams (a), ont conduit à un positionnement rigoureux des Imams (a) contre eux. Par exemple, l’Imam al-Jawâd (a) en citant ce verset : « Ce jour-là, visages humbles, absorbés, harassés » (88: 2-3)Hadiths de l’Imam al-Jawâd (a.s.)الْمُؤمِنُ یَحْتاجُ إلى ثَلاثِ خِصالٍ: تَوْفیقٍ مِنَ اللّهِ عَزَّوَجَلَّ، وَ واعِظٍ مِنْ نَفْسِهِ، وَقَبُولٍ مِمَّنْ یَنْصَحُ(بحار‌الانوار، ج75، ص358)Le croyant doit avoir trois qualités: être dans les bonnes grâces de Dieu, être un bon prédicateur pour lui-même, et accepter les paroles de la personne qui le conseille.إیّاکَ وَ مُصاحَبَةُ الشَّریرِ، فَإنَّهُ کَالسَّیْفِ الْمَسْلُولِ، یَحْسُنُ مَنْظَرُهُ وَ یَقْبَحُ أثَرُهُ(بحار‌الانوار، ج71، ص198)Évitez l’amitié des méchants, car une personne méchante est comme une épée empoisonnée qui est belle mais dont les effets sont laids et dangereux.مَن لَم يَعرِفِ المَوارِدَ أعيَتهُ المَصادِرُ(مسند الامام الجواد، ص 243)Celui qui ne sait pas comment entrer dans un chemin, sera dévasté en sortant.عِزُّ الْمُؤْمِنِ غِناه عَنِ النّاسِ(بحارالانوار، ج72، ص109)La dignité du croyant réside dans son désintérêt pour les richesses des autres.مَنْ أصْغى إلى ناطِقٍ فَقَدْ عَبَدَهُ، فَإنْ کانَ النّاطِقُ عَنِ اللّهِ فَقَدْ عَبَدَ اللّهَ، وَ إنْ کانَ النّاطِقُ یَنْطِقُ عَنْ لِسانِ إبلیس فَقَدْ عَبَدَ إبلیسَ(کافی، ج6، ص434)Toute personne intéressée par un orateur sera son serviteur, donc si l’orateur parlait d’Allah, il serait le serviteur d’Allah, et si l’orateur parlait au nom de Satan, il serait le serviteur de Satan.لَوْ سَکَتَ الْجاهِلُ مَا اخْتَلَفَ النّاسُ(بحارالانوار، ج75، ص81)Si les ignorants avaient choisi de se taire, les gens ne seraient pas divisés par la dissension.مَنِ اسْتَحْسَنَ قَبیحاً کانَ شَریکاً فیهِ(بحارالانوار، ج75، ص82)Quiconque a loué un acte [ou d’un mot] laid aurait une part dans cela.لَنْ یَسْتَکْمِلَ الْعَبْدُ حَقیقَةَ الاْیمانِ حَتّى یُؤْثِرَ دینَهُ عَلى شَهْوَتِهِ، وَلَنْ یُهْلِکَ حَتّى یُؤْثِرَ شَهْوَتَهُ عَلى دینِ(بحارالانوار، ج75، ص81)Un serviteur d’Allah ne trouverait jamais la vérité de la foi jusqu’à ce qu’il préfère les règles de sa religion à ses désirs, et il ne serait jamais succomber jusqu’à ce qu’il préfère ses désirs aux règles de sa religion.ثَلاثُ خِصالٍ تَجْتَلِبُ بِهِنَّ الْمَحَبَّةُ: الاْنْصافُ فِى الْمُعاشَرَةِ، وَ الْمُواساةُ فِى الشِّدِّةِ، وَ الاْنْطِواعُ وَ الرُّجُوعُ إلى قَلْبٍ سَلیمٍ(بحارالانوار، ج75، ص82)Trois qualités vous rendront adoré par les autres: la justice quand vous les traitez, la commisération avec leur détresse et la recherche d’un cœur de spiritualité.التَّوْبَةُ عَلى أرْبَع دَعائِم: نَدَمٌ بِالْقَلْبِ، وَاسْتِغْفارٌ بِاللِّسانِ، وَ عَمَلٌ بِالْجَوارِحِ، وَ عَزْمٌ أنْ لایَعُودَ(کشف‌الغمه، ج2، ص349)La repentance serait acceptée par quatre signes: ressentir des regrets au coeur de soi, chercher le pardon par la langue (Istighfar), demander une compensation par des actes, et une décision sérieuse de ne pas répéter le péché.

https://fr.al-shia.org/un-bref-apercu-sur-le-neuvieme-imam-muhammad-al-jawad-p/

Il naquit, le 10 Rajab 195 A.H., à Médine et mourut empoisonné à Bagdad le 5 zoulqa’da 220 A.H.

Il fut inhumé derrière le mausolée de son grand-père, l’Imam Moussâ al-Kâzim, à Kâzimiyya où se trouve aujourd’hui également son propre mausolée.

L’Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil, de bonne disposition, et très éloquent.

Il avait l’habitude de monter sur son cheval pour apporter de l’argent et des aliments aux nécessiteux.

Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L’Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l’époque il n’avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n’est pas inhabituel chez les Ahlul Bayt (p).

 Débat et sciences de l’imam

Dans son livre « al-Irshâd », ash-Cheikh al-Mufîd a écrit : « Constatant les vertus de Abû Ja’far (p) en dépit de son bas âge, et le degré qu’il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, degré qui n’était atteint par aucun des savant de son époque, al-Ma’mûn en était tellement passionné et admiratif qu’il lui a donné en mariage sa fille Umm al-Fadl. Abû Ja’far (p) l’a emmenée avec lui à Médine entouré de toutes les faveurs et de tous les respects de al-Ma’mûn ».

Un peu avant le mariage, un juge du nom de Yahya Ibn Ektham réputé en matière de polémique, interpella l’imam, en présence de Al-Mamu’n, en ces terme : « O Abu Ja’far que dis tu à propos d’un homme vêtu de l’habit rituel du pèlerinage (ihram, qui se porte pendant les rites du Hajj et qui rend illicite certains actes), et qui aurait tué un gibier » ?

L’imam répondit : « cela dépend : l’a-t-il tué exprès ou par accident ? Le chasseur était-il libre ou esclave ? Mineur ou majeur ? Le gibier était-il de la volaille ou autre ? Etait-il petit ou grand ? Le chasseur a-t-il regretté son acte ou pas ? Le gibier était-il tué le jour en liberté ou la nuit dans son nid ? L’habit rituel était-il porté pour le petit pèlerinage (‘omra) ou pour le grand (Hajj) ? ». Ensuite l’imam répondit lui-même à tous les embranchements de la question et Ibn Ektham qui n’avait pas prévu tous ces détails à sa propre question se sentit très ridicule et avili.

Perplexe, Ibn Aktham ne savait pas quoi dire et il s’est mis à marmotter. Toute la séance s’est rendue compte de son échec et de sa honte. Al-Ma’mûn a donc pris la parole et a dit : ‘Gloire à Dieu pour cette bénédiction et pour la justesse de mon choix’. Puis, regardant les siens, il leur a dit : reconnaissez-vous maintenant ce que vous avez nié hier ?.

Puis, se tournant vers Abû Ja’far, il lui a dit : Veux-tu demander la main de ma fille, ô Abû Ja’far ?. Recevant la réponse affirmative, al-Ma’mûn lui a dit : Que je sois sacrifié pour toi ! Je te donne ma fille Umm al-Fadl en mariage, même si certains ne le souhaitent pas. Après cela, al-Ma’mûn lui a demandé de poser une question à Ibn Aktham. Abû Ja’far (p) a dit à Ibn Aktham : Puis-je te poser une questions ?. Il a répondu : C’est à toi de décider. Je saurais peut-être répondre, sinon tu me donneras la réponse.

Abû Ja’far (p) lui a donc posé la question suivante : Que dis-tu au sujet d’un homme qui a regardé une femme au début de la journée mais que son regard était illicite. Quelques moments plus tard, la femme lui était licite. A midi, elle lui était illicite. Dans l’après-midi, elle lui était licite. Au coucher du soleil, elle lui était illicite. Au moment de la prière du soir, elle lui était licite. A minuit, elle lui était illicite. A l’aube elle lui était licite. Qu’en était-il de cette femme ? Et pourquoi elle lui était tantôt licite tantôt illicite ?

Yahyâ a répondu : Par Dieu, je ne connais pas la réponse ! Peux-tu nous la donner ?

Abû Ja’far (p) a dit : ‘Cette femme est une esclave qui appartient à un certain homme. Un homme étranger l’a regardée au début de la journée et son regard était illicite. Quelques moments plus tard, il l’a achetée, et là il lui était licite de la regarder. A midi, il l’a affranchie et il ne lui était plus licite de la regarder. Dans l’après midi, il s’est marié avec elle et elle lui était devenue licite. Au coucher du soleil, il a juré de ne plus la prendre comme femme et elle lui était devenue illicite. Au moment de la prière du soir, il a versé une expiation et elle lui était redevenue licite. A minuit, il l’a divorcée et elle lui était devenue illicite. A l’aube il s’est remarié avec elle et elle lui était redevenue licite.

Alors, al-Mâ’mûn s’est adressé aux siens et leur a dit : Y a-t-il parmi vous quelqu’un qui saurait répondre à une telle question ?

Ils ont tous répondu : Par Dieu ! Que non. Le commandeur des croyants sait mieux que nous ce qu’il y à faire.

Tout cela nous permet de dire à propos de l’Imâm al-Jawâd qu’il est « l’Imâm miraculeux ». Avec toute cette science qui lui est inspirée par Dieu, il est vraiment un miracle dans la mesure où les savants de l’époque ne pouvaient pas l’égaler alors que lui n’était qu’un jeune garçon.

L’Imâm al-Jawâd (p), le miracle de l’Imâmat

L’Imâm al-Jawâd (p) est celui qui, très tôt, a été ouvert à la ligne de l’Imâmat (il a été imam alors qu’il était un jeune garçon). On peut dire à son compte ce qui est dit par Dieu en ce qui concerne la prophétie de Yahyâ (p) : ((Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il n’était qu’un petit enfant)) (Coran XIX, 12). Après la mort de son père, l’Imâm ‘Alî Ibn Mûssâ ar-Ridâ (p), l’Imâm al-Jawâd (p) a assumé toutes les responsabilités de l’Imâmat.

Car son Imâmat était ouvert à toute la réalité alors qu’il était encore très jeune. Il a surpris les raisons tellement ses sciences étaient immenses, tellement il donnait les réponses exactes aux questions les plus compliquées qu’on lui posait, tellement il avait le pouvoir de montrer les qualifications de la loi divine.

Dès sa tendre enfance, l’Imâm a pu prouver la validité et l’efficacité de l’Imâmat.

‘Alî Ibn Ja’far, Safwân Ibn Yahyâ, Mu’ammar Ibn Khallâd, al-Hussein Ibn Bashshâr, Ibn Abû Nasr al-Bîzantî, Ibn Qayâmâ al-Wâsitî, al-Hassan Ibn al-Jahm, Abû Yahyâ as-San’ânî, al-Khayrânî, Yahyâ Ibn Habîb az-Zayyât et beaucoup d’autres (3) ont rapporté que l’Imâm Abû al-Hassan ar-Ridâ (p) a désigné son fils Abû Ja’far al-Jawâd (p) comme Imâm après lui. On lit dans Târîkh al-Mas’ûdî (Histoire de Mas’ûdî) qui le tient d’une chaîne de transmetteurs qui finit par Muhammad Ibn al-Hussein Ibn Asbât, le texte suivant : «’Alî, Abû Ja’far, était sorti à notre rencontre. Je me suis alors mis à le regarder pour pouvoir le décrire à nos compagnons en Egypte. Il m’a dit : ‘Ô ‘Alî Ibn Asbât ! Dieu a donné des arguments en ce qui concerne l’Imâmat tout comme Il a donné des arguments en ce qui concerne la Prophétie. Il a dit à ce propos : « Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il n’était qu’un petit enfant » (Coran XIX, 12). Et « lorsqu’il a atteint l’âge adulte, Nous lui donnâmes la sagesse et la science » (Coran XII, 22). Il est donc possible que la sagesse lui soit donnée alors qu’il n’est qu’un petit enfant, ou lorsqu’il atteint l’âge de quarante ans’ ».

Au sujet du bas âge de l’Imâm al-Jawâd (p) lorsqu’il a remplacé son père, l’Imâm ar-Ridâ (p)

Une Tradition rapportée par ‘Abdullah Ibn Ja’far dit : « je me suis rendu avec Safwân Ibn Yahyâ chez l’Imâm ar-Ridâ (p). Son fils Abû Ja’far (p) était debout et il avait trois ans. Nous lui avons dit : ‘Que nous soyons sacrifiés pour toi ! Si quelque chose t’arrive, qui sera l’Imâm après toi ?’. Il a répondu en le désignant du doigt : ‘Mon fils que voici’. Nous lui avons dit : ‘Même à cet âge ?’. Il a répondu : ‘Même à cet âge. Dieu, le Très-Haut, a investi Jésus alors qu’il avait deux ans’ » (Kifâyat al-Athar, p. 324).

Entouré des gens et de ses compagnons, l’Imâm al-Jawâd (p), a assumé les responsabilités de l’Imâmat. Ils enseignait aux gens et les habituait à être tolérants et ouverts. Il le faisait même avec ceux qui n’avaient pas les mêmes avis que lui, surtout lorsqu’ils étaient de ses proches. Quelqu’un lui a écrit une lettre dans laquelle il lui disait : « Mon père est l’un des Nawâsib (ceux qui haïssaient les Gens de la Maison du prophète). Il entretient des vues ignobles. Il vous hait, vous insulte et vous considère comme des ennemis. Il me cause beaucoup de peine et il me fait souffrir. Invoque Dieu pour moi si tu le trouves bon et penses-tu (Que je sois sacrifié pour toi) que je dois le côtoyer ou m’opposer à lui ? ».

L’Imâm al-Jawâd (p) lui a écrit la réponse que voici : « J’ai compris ce que tu as dit dans ta lettre au sujet de ton père. Je prierai pour toi, si Dieu le veut. Le côtoyer vaut mieux que de t’opposer à lui. Il se peut qu’il finisse par s’incliner vers toi et, après cela, vers tes vues. La facilité vient après la difficulté. Sois patient car ceux qui craignent Dieu auront ce qu’ils désirent. Que Dieu te raffermit sur la voie de la reconnaissance de l’Autorité de ceux que tu reconnais. Nous sommes, nous et vous, confiés à Dieu qui ne perd pas ce qu’on Lui confie » (Bihâr al-Anwâr, tome 5, p. 55).

Plus tard, cet homme a dit que son père a fini pour s’ouvrir vis-à-vis de lui. Il ne le contredisait en rien grâce à la prière de l’Imâm et ses instructions.

La Sience de l’Imam Muhammad al-Jawad (as)

Le neuvième Imam des croyants est Muhammad Al Jawad fils de Ali Al-Redha. Sa mère était Dame Sabika

Il naquit, le 10 Rajab 195 A.H., à Médine et mourut empoisonné à Bagdad le 5 zoulqa’da 220 A.H.

Il fut inhumé derrière le mausolée de son grand-père, l’Imam Moussâ al-Kâzim, à Kâzimiyya où se trouve aujourd’hui également son propre mausolée.

L’Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil, de bonne disposition, et très éloquent.

Il avait l’habitude de monter sur son cheval pour apporter de l’argent et des aliments aux nécessiteux.

Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L’Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l’époque il n’avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n’est pas inhabituel chez les Ahlul Bayt (p).

 Débat et sciences de l’imam

Dans son livre « al-Irshâd », ash-Cheikh al-Mufîd a écrit : « Constatant les vertus de Abû Ja’far (p) en dépit de son bas âge, et le degré qu’il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, degré qui n’était atteint par aucun des savant de son époque, al-Ma’mûn en était tellement passionné et admiratif qu’il lui a donné en mariage sa fille Umm al-Fadl. Abû Ja’far (p) l’a emmenée avec lui à Médine entouré de toutes les faveurs et de tous les respects de al-Ma’mûn ».

Un peu avant le mariage, un juge du nom de Yahya Ibn Ektham réputé en matière de polémique, interpella l’imam, en présence de Al-Mamu’n, en ces terme : « O Abu Ja’far que dis tu à propos d’un homme vêtu de l’habit rituel du pèlerinage (ihram, qui se porte pendant les rites du Hajj et qui rend illicite certains actes), et qui aurait tué un gibier » ?

L’imam répondit : « cela dépend : l’a-t-il tué exprès ou par accident ? Le chasseur était-il libre ou esclave ? Mineur ou majeur ? Le gibier était-il de la volaille ou autre ? Etait-il petit ou grand ? Le chasseur a-t-il regretté son acte ou pas ? Le gibier était-il tué le jour en liberté ou la nuit dans son nid ? L’habit rituel était-il porté pour le petit pèlerinage (‘omra) ou pour le grand (Hajj) ? ». Ensuite l’imam répondit lui-même à tous les embranchements de la question et Ibn Ektham qui n’avait pas prévu tous ces détails à sa propre question se sentit très ridicule et avili.

Perplexe, Ibn Aktham ne savait pas quoi dire et il s’est mis à marmotter. Toute la séance s’est rendue compte de son échec et de sa honte. Al-Ma’mûn a donc pris la parole et a dit : ‘Gloire à Dieu pour cette bénédiction et pour la justesse de mon choix’. Puis, regardant les siens, il leur a dit : reconnaissez-vous maintenant ce que vous avez nié hier ?.

Puis, se tournant vers Abû Ja’far, il lui a dit : Veux-tu demander la main de ma fille, ô Abû Ja’far ?. Recevant la réponse affirmative, al-Ma’mûn lui a dit : Que je sois sacrifié pour toi ! Je te donne ma fille Umm al-Fadl en mariage, même si certains ne le souhaitent pas. Après cela, al-Ma’mûn lui a demandé de poser une question à Ibn Aktham. Abû Ja’far (p) a dit à Ibn Aktham : Puis-je te poser une questions ?. Il a répondu : C’est à toi de décider. Je saurais peut-être répondre, sinon tu me donneras la réponse.

Abû Ja’far (p) lui a donc posé la question suivante : Que dis-tu au sujet d’un homme qui a regardé une femme au début de la journée mais que son regard était illicite. Quelques moments plus tard, la femme lui était licite. A midi, elle lui était illicite. Dans l’après-midi, elle lui était licite. Au coucher du soleil, elle lui était illicite. Au moment de la prière du soir, elle lui était licite. A minuit, elle lui était illicite. A l’aube elle lui était licite. Qu’en était-il de cette femme ? Et pourquoi elle lui était tantôt licite tantôt illicite ?

Yahyâ a répondu : Par Dieu, je ne connais pas la réponse ! Peux-tu nous la donner ?

Abû Ja’far (p) a dit : ‘Cette femme est une esclave qui appartient à un certain homme. Un homme étranger l’a regardée au début de la journée et son regard était illicite. Quelques moments plus tard, il l’a achetée, et là il lui était licite de la regarder. A midi, il l’a affranchie et il ne lui était plus licite de la regarder. Dans l’après midi, il s’est marié avec elle et elle lui était devenue licite. Au coucher du soleil, il a juré de ne plus la prendre comme femme et elle lui était devenue illicite. Au moment de la prière du soir, il a versé une expiation et elle lui était redevenue licite. A minuit, il l’a divorcée et elle lui était devenue illicite. A l’aube il s’est remarié avec elle et elle lui était redevenue licite.

Alors, al-Mâ’mûn s’est adressé aux siens et leur a dit : Y a-t-il parmi vous quelqu’un qui saurait répondre à une telle question ?

Ils ont tous répondu : Par Dieu ! Que non. Le commandeur des croyants sait mieux que nous ce qu’il y à faire.

Tout cela nous permet de dire à propos de l’Imâm al-Jawâd qu’il est « l’Imâm miraculeux ». Avec toute cette science qui lui est inspirée par Dieu, il est vraiment un miracle dans la mesure où les savants de l’époque ne pouvaient pas l’égaler alors que lui n’était qu’un jeune garçon.

L’Imâm al-Jawâd (p), le miracle de l’Imâmat

L’Imâm al-Jawâd (p) est celui qui, très tôt, a été ouvert à la ligne de l’Imâmat (il a été imam alors qu’il était un jeune garçon). On peut dire à son compte ce qui est dit par Dieu en ce qui concerne la prophétie de Yahyâ (p) : ((Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il n’était qu’un petit enfant)) (Coran XIX, 12). Après la mort de son père, l’Imâm ‘Alî Ibn Mûssâ ar-Ridâ (p), l’Imâm al-Jawâd (p) a assumé toutes les responsabilités de l’Imâmat.

Car son Imâmat était ouvert à toute la réalité alors qu’il était encore très jeune. Il a surpris les raisons tellement ses sciences étaient immenses, tellement il donnait les réponses exactes aux questions les plus compliquées qu’on lui posait, tellement il avait le pouvoir de montrer les qualifications de la loi divine.

Dès sa tendre enfance, l’Imâm a pu prouver la validité et l’efficacité de l’Imâmat.

‘Alî Ibn Ja’far, Safwân Ibn Yahyâ, Mu’ammar Ibn Khallâd, al-Hussein Ibn Bashshâr, Ibn Abû Nasr al-Bîzantî, Ibn Qayâmâ al-Wâsitî, al-Hassan Ibn al-Jahm, Abû Yahyâ as-San’ânî, al-Khayrânî, Yahyâ Ibn Habîb az-Zayyât et beaucoup d’autres (3) ont rapporté que l’Imâm Abû al-Hassan ar-Ridâ (p) a désigné son fils Abû Ja’far al-Jawâd (p) comme Imâm après lui. On lit dans Târîkh al-Mas’ûdî (Histoire de Mas’ûdî) qui le tient d’une chaîne de transmetteurs qui finit par Muhammad Ibn al-Hussein Ibn Asbât, le texte suivant : «’Alî, Abû Ja’far, était sorti à notre rencontre. Je me suis alors mis à le regarder pour pouvoir le décrire à nos compagnons en Egypte. Il m’a dit : ‘Ô ‘Alî Ibn Asbât ! Dieu a donné des arguments en ce qui concerne l’Imâmat tout comme Il a donné des arguments en ce qui concerne la Prophétie. Il a dit à ce propos : « Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il n’était qu’un petit enfant » (Coran XIX, 12). Et « lorsqu’il a atteint l’âge adulte, Nous lui donnâmes la sagesse et la science » (Coran XII, 22). Il est donc possible que la sagesse lui soit donnée alors qu’il n’est qu’un petit enfant, ou lorsqu’il atteint l’âge de quarante ans’ ».

Au sujet du bas âge de l’Imâm al-Jawâd (p) lorsqu’il a remplacé son père, l’Imâm ar-Ridâ (p)

Une Tradition rapportée par ‘Abdullah Ibn Ja’far dit : « je me suis rendu avec Safwân Ibn Yahyâ chez l’Imâm ar-Ridâ (p). Son fils Abû Ja’far (p) était debout et il avait trois ans. Nous lui avons dit : ‘Que nous soyons sacrifiés pour toi ! Si quelque chose t’arrive, qui sera l’Imâm après toi ?’. Il a répondu en le désignant du doigt : ‘Mon fils que voici’. Nous lui avons dit : ‘Même à cet âge ?’. Il a répondu : ‘Même à cet âge. Dieu, le Très-Haut, a investi Jésus alors qu’il avait deux ans’ » (Kifâyat al-Athar, p. 324).

Entouré des gens et de ses compagnons, l’Imâm al-Jawâd (p), a assumé les responsabilités de l’Imâmat. Ils enseignait aux gens et les habituait à être tolérants et ouverts. Il le faisait même avec ceux qui n’avaient pas les mêmes avis que lui, surtout lorsqu’ils étaient de ses proches. Quelqu’un lui a écrit une lettre dans laquelle il lui disait : « Mon père est l’un des Nawâsib (ceux qui haïssaient les Gens de la Maison du prophète). Il entretient des vues ignobles. Il vous hait, vous insulte et vous considère comme des ennemis. Il me cause beaucoup de peine et il me fait souffrir. Invoque Dieu pour moi si tu le trouves bon et penses-tu (Que je sois sacrifié pour toi) que je dois le côtoyer ou m’opposer à lui ? ».

L’Imâm al-Jawâd (p) lui a écrit la réponse que voici : « J’ai compris ce que tu as dit dans ta lettre au sujet de ton père. Je prierai pour toi, si Dieu le veut. Le côtoyer vaut mieux que de t’opposer à lui. Il se peut qu’il finisse par s’incliner vers toi et, après cela, vers tes vues. La facilité vient après la difficulté. Sois patient car ceux qui craignent Dieu auront ce qu’ils désirent. Que Dieu te raffermit sur la voie de la reconnaissance de l’Autorité de ceux que tu reconnais. Nous sommes, nous et vous, confiés à Dieu qui ne perd pas ce qu’on Lui confie » (Bihâr al-Anwâr, tome 5, p. 55).

Plus tard, cet homme a dit que son père a fini pour s’ouvrir vis-à-vis de lui. Il ne le contredisait en rien grâce à la prière de l’Imâm et ses instructions.

En souvenir du martyre de l’Imam al-Jawad (as). Une petite réflexion sur sa noble vie

Il est rapporté que l’Imam al-Ridha (as) a dit : « ce nouveau-né béni, nos chiites n’ont jamais vu  pareil à lui, tant il leur a apporté de bénédictions ».

La naissance de l’Imam al-Jawad (as) a été un énorme défi pour son père et pour leurs fidèles chiites, ceci avant et après sa naissance, car son attente a duré longtemps.   L’Imam al-Redha (as) vécu 48 ans de son âge, sans n’avoir aucune progéniture, et les chiites commencèrent à s’interroger : » qui serait l’Imam après l’Imam al-Ridha (as) ? « 

Après sa naissance, un autre défi s’imposa. Lorsque l’Imam al-Redha (as) mourut, l’Imam al-Jawad (as) n’avait que sept ans. Ce défi a conduit à mettre en doute l’Imamat. Comment un petit garçon qui avait l’âge de 7 ans pouvait-il être Imam pour une communauté qui l’attendait impatiemment depuis longtemps ? Et si nous aimerions discuter la question au niveau coranique, nous  voyons que le Prophète Issa (as) et le Prophète Yahya (as) se sont engagés dans la responsabilité de la prophétie alors qu’ils étaient petits.

Même la raison ne contredit pas le fait qu’un petit garçon s’engage dans la responsabilité de diriger la Oumma islamique.    

Il faut tout d’abord savoir si ce doute soulevé est fondé sur des normes authentiques. De plus, il existe un point important à éclaircir. La mentalité arabe, même avant la venue de l’Islam, refusait qu’une personne jeune soit chef d’une communauté ou d’un commandement. Lorsque l’Islam est venu,   le Prophète (sawas) , à deux fois, a voulu changer cette vision médiocre, ce qui lui a été refusé.

En premier, lorsqu’il a choisi l’Imam Ali (as) comme soutien,  pour appeler à l’Islam à ses côtés. La deuxième fois, lorsqu’il ordonna à Oussama bin Zayd d’être le chef de l’armée dirigée pour combattre les Romains.

Son Imamat

 Il est bien connu qu’Allah accorde aux infaillibles des capacités hors de la norme. De plus, un génie lui est accordé, différent de celui que les humains acquièrent par la voie de la science. Ce génie, dont la source est divine, n’a pas de limites à tous les niveaux .

 Au sujet de son savoir, il est rapporté qu’il a pu répondre à 30 mille questions différentes, dans des séances séparées : fiqh, dogme, sciences naturelles, histoire des religions et autres. Ce qui démontre évidemment les vérités de ce qu’on rapporte. S’il n’avait pas pu répondre à une question, nous le trouverions dans les livres des Mukhalifins , msis cela n’existe pas.

De plus Allah (Le Tout Puissant), pour prouver l’Imamat de l’Imam infaillible, le soutient avec des miracles.  L’Imam (as) a montré plusieurs miracles, surtout ceux qui se rapportent au savoir de l’invisible, qu’Allah lui a accordé.

La période qui a commencé avec l’Imam al-Sadiq (as) jusqu’à l’Imam al-Mahdi (as) se distingue par l’émergence de plusieurs courants polythéistes. Il faut donc y faire face, en argumentant de la futilité de leurs fondements.

Son martyre

Alors qu’il était jeune, les ennemis de l’Islam et des Ahl ul Bayts n’ont pas pu le voir vivant. Sa femme Um al-Fadhel, la fille d’al-Ma’moun, l’empoisonna  un jour où il jeûnait. Il rendit sa noble âme, à l’âge de 25 ans.

Ce qui brise le cœur, c’est que son martyre ressemble à celui de son grand-père l’Imam Hussain (as) en trois aspects :

1-Il mourut, loin de sa famille, de ses proches et de ses bien-aimés.

2-Il est resté 3 jours sans qu’on accomplisse le bain mortuaire pour lui et sans qu’on puisse l’ensevelir.

3-Ce qui est plus attristant encore, est qu’il est mort assoiffé. Il demanda à sa femme maudite une gorgée d’eau, au  moment de son agonie, mais elle la lui refusa. Allah a voulu qu’il meurt de la même façon que l’Imam al-Hussain (as).

Deux mots précieux que je rapporte :

-« Si l’ignorant se tait, les gens n’auront plus jamais de divergences »

 -« La confiance en Allah est le prix de toute chose chère et un moyen de tout sublimer » .

https://imamhussain.org/french/32902